extrait de la couverture du livret SamSam J'aime ma planète

À télécharger : le livret « J’aime ma planète » avec SamSam

Un jour, SamSam a été pris dans un tourbillon de déchets ! Un héros cosmique ne peut pas accepter que l’on pollue sa galaxie…

Toi aussi, fais attention à ta planète, et amuse-toi avec ce livret d’activités SamSam « J’aime ma planète » ! (suite…)

Comment aider son enfant à enrichir son vocabulaire ?

Comment aider son enfant à enrichir son vocabulaire ?

Discussions en famille, lecture d’histoires, jeux de mots, balades, création de blogs… : tout est bon pour améliorer le vocabulaire de nos enfants ! C’est essentiel, car un langage riche et maîtrisé leur permet d’être à l’aise pour comprendre, se faire comprendre et bien apprendre ! Nos conseils.

Discuter en famille

Les familles où l’on parle se portent bien ! Les enfants sont très demandeurs et deviennent de véritables moulins à paroles quand ils sentent leurs parents réceptifs.

Ils aiment aussi parler à leurs grands-parents, qui utilisent parfois de drôles de mots (machine à écrire, minitel, voire bec de gaz et TSF pour les très anciens…) et qui cumulent deux atouts majeurs : l’indulgence et la disponibilité. Quant aux frères et sœurs, la vie avec eux permet d’élargir le langage aux très convoités gros mots, mais aussi aux mots inventés qui n’appartiennent qu’à la fratrie, ne font rire qu’elle et sont jubilatoires.

Moments propices au dialogue : les repas, le moment du coucher, les trajets pour aller à l’école, les voyages…

Ecouter, lire, regarder des histoires

La lecture est un moyen très sûr d’enrichir son vocabulaire sans même le savoir. Mais beaucoup de parents peinent à y mener leurs enfants. Il faut alors trouver des moyens détournés : livres “trop drôles”, bandes dessinées, histoires sur CD, chansons à écouter, dessins animés enrichissants… Tous les enfants, mêmes grands, aiment les histoires, et les histoires regorgent de mots !

Des livres qui jouent sur les mots :

Zoé, la petite souris qui aime les mots (Mes premiers J’aime lire), les Pom’devinettes (Pomme d’Api), les BD des Schtroumpfs (éd. Le Lombard) où les enfants s’amusent à trouver les mots cachés, la série des Motordu de Pef (Gallimard jeunesse).

Jouer avec les mots

De nombreux jeux font intervenir le langage : jeux verbaux pendant les longs trajets en voiture, jeux de société pendant les vacances, jeux sur internet ou PC pour les fans d’informatique. Ils permettent d’acquérir du vocabulaire tout en s’amusant.

Idées de jeux :

Jeux verbaux : devinettes (trouver des noms d’oiseaux, de fleurs, de légumes en parlant chacun à son tour et jusqu’à épuisement), ou les classiques “Qui suis-je” (en faisant trouver un objet, un personnage…), “Ni oui ni non”, “Je vais au marché et j’achète…” (chacun ajoutant à son tour un achat de plus à la liste qui s’allonge et qu’il faut mémoriser).

Visiter, cuisiner, bricoler, se balader…

Les activités que l’on fait avec ses enfants élargissent très naturellement leur vocabulaire, pour peu qu’on y mette des mots : recette de cuisine, bricolage, jardinage, visite d’un musée, balades…

Quelques activités :

Cuisiner en s’aidant de livres de cuisine pour enfants, dont les recettes et le graphisme sont souvent attirants.

L’aider à remplir les livrets-jeux proposés dans de nombreux musées, châteaux et sites touristiques. Idées à chiner sur le site familiscope.fr

Créer avec les ados le blog familial illustré de photos dont vous les laisserez rédiger les légendes (Hellotipi ou Picasa Albums Web).

Le 30 juin 2012 Anne-Laure Fournier le Ray, Vos questions de parents
Comment aider mon enfant à trouver son calme ? Illustration : Pascal Lemaître

Comment aider mon enfant à trouver son calme ?

Votre enfant ne tient pas en place, court, saute, s’énerve… Cette perpétuelle agitation n’est pas une fatalité. Dans la lignée de la rubrique « Petit Yoga », Pomme d’Api vous donne des conseils pour aider votre tout-petit à trouver le calme.

Comment aider mon enfant à trouver son calme ?Les mots qui calment

Ma voisine Fanélie est mère de 4 enfants âgés de 2, 4, 7 et 9 ans. Quand l’un d’entre eux est irritable, ne tient pas en place et papillonne, elle y voit le plus souvent “un manque de sécurité intérieure, une difficulté à trouver sa place parmi nous six”.

Dans ces cas-là, elle tâche de lui consacrer un temps d’attention exclusive : faire ensemble un gâteau, un jeu… et chercher à mettre des mots sur ce qu’il ressent : “Tu trouves peut-être que je ne passe pas beaucoup de temps avec toi ?” etc.

En général, relate-t-elle, “je sens quand je touche le point sensible. Et les enfants savent très bien dire si l’on fait fausse route dans nos interprétations ! Quand je ne vois pas ce qui cloche et quand mon enfant ne sait pas me le dire, je passe beaucoup par le toucher : porter, câliner, faire un petit massage, comme pour l’ancrer dans le sol et lui dire : nous sommes là, tu peux compter sur nous.”

Les larmes qui calment

Depuis la sortie de l’école, rien ne va pour Solange, ma fille de 5 ans : les lacets sont mal noués, le goûter n’est pas bon, le passage piéton est trop loin. Donner la main ? Non ! Marcher toute seule ? Non ! Fermer son manteau ? Non !

L’énervement est contagieux : peu à peu, il gagne sa sœur, les copines et… la maman ! Comme si tout le monde s’attendait à ce que l’orage éclate. Ça ne manque pas. À peine la porte de la maison franchie, elle se laisse tomber par terre et se met à pleurer en donnant des coups de pied.

Anne Bideault, supplément Parents du magazine Pomme d’Api, mars 2013. Illustrations : Pascal Lemaître.
Comment la maîtrise du vocabulaire aide le développement des enfants ? © Fotolia

Comment la maîtrise du vocabulaire aide le développement des enfants ?

L’apprentissage des mots permet au tout-petit de constituer peu à peu le langage dont il ne peut pas se passer pour évoluer. Plus son vocabulaire sera riche et maîtrisé, plus l’enfant comprendra, communiquera et apprendra facilement ! Le rôle des parents est essentiel dans son acquisition. Nos conseils pour l’aider à progresser.

À quoi sert le vocabulaire ?

Les colères fulgurantes des tout-petits s’expliquent souvent par leur incapacité à communiquer. Dès lors qu’ils ont des mots pour s’exprimer et une oreille attentive, ces accès de fureur disparaissent comme par enchantement !

L’enfant en fait l’expérience tout au long de sa croissance : plus son vocabulaire s’enrichit, plus il peut nommer ce qu’il ressent, le comprendre et le partager avec ses proches. Il est en train de se fabriquer un outil fabuleux, le langage, qui va lui servir à nouer des relations, aborder le monde et y faire sa place.

Que permet sa maîtrise ?

L’acquisition du vocabulaire est un passage obligé dans de nombreux apprentissages, qu’ils soient scolaires ou non. À l’école, il faut bien comprendre ce que dit le maître : si l’enfant entend des mots qu’il ne connaît pas, comment pourra-t-il répondre correctement à la demande de l’enseignant ?

Inversement, un vocabulaire varié et maîtrisé donne de grandes facilités à l’enfant. S’il comprend sa leçon, il l’apprendra plus vite et plus durablement. Si ce qu’il lit a un sens, il accédera plus vite au plaisir de la lecture.

Que se passe-t-il à l’école ?

L’apprentissage du vocabulaire est inscrit dans les programmes et les enseignants utilisent divers exercices, activités et leçons pour permettre son acquisition. L’enfant commence à analyser le langage qu’il employait jusqu’alors sans réfléchir.

À travers les notions de synonymes et d’homonymes, de sens propre et figuré, de mots simples et dérivés, il entre dans le mystère des mots et dans les variations du langage. En abordant la grammaire, il découvre la nature et la fonction des mots qui articulent les phrases. En se frottant à la conjugaison, il s’initie aux temps du récit. L’école pose des bases que l’enfant doit s’approprier pour bâtir son propre langage.

Et à la maison ?

La famille joue un grand rôle dans l’acquisition du vocabulaire. Le bébé apprend ses premiers mots sur les lèvres de ses parents, et il n’est d’ailleurs pas bénéfique de “parler bébé” aux tout-petits. S’il peut comprendre “Veux-tu du lolo ou ta tututte ?”, il peut aussi accéder à “Veux-tu du lait ou ta tétine ?”…

Un petit travers d’adulte qui se reproduit plus tard, quand les parents hésitent à utiliser des mots qu’ils jugent trop compliqués pour leurs enfants. Or ces derniers comprennent vite et bien, pour peu qu’on leur explique – sans tomber dans le cours magistral, qui les ennuie… magistralement !

Le 30 juin 2012 Anne-Laure Fournier le Ray,
Vos questions de parents
© Photo : Didier Bizet. La bonne blague !, Pomme d'Api n°698, avril 2024.

La bonne blague : l’œuf sucré du 1er avril !

Oh, un œuf ! Mais… on dirait bien qu’il est sucré ! Avec ce tuto du magazine Pomme d’Api, faites une (délicieuse) farce du 1er avril à votre enfant pour rigoler et lui apprendre à se méfier des apparences.

(suite…)
Imaginer la bibliothèque idéale des 3-7 ans. Illustration : Robin

Imaginer la bibliothèque idéale des 3-7 ans

Difficile de s’y retrouver parmi les milliers d’albums de la littérature jeunesse… Pour vous aider à choisir, à la rédaction de Pomme d’Api, nous avons décidé de vous présenter nos “chouchous”, livres gardés précieusement que nos enfants soient petits ou devenus grands.

La bibliothèque idéale de la rédaction Pomme d'Api

La bibliothèque idéale de la rédaction Pomme d'Api

Agnès, rédactrice en chef

Elle a horreur des réunions, mais on peut toujours la déranger, même quand elle rédige ses éditos ! Sa sélection rassemble trois générations d’enfances : la sienne, celle de ses enfants et celle, toute nouvelle, de ses petits-enfants.

  • Un livre, d’Hervé Tullet, Bayard éditions jeunesse (2010).
    Il est magique ce livre ! Si on suit les instructions de la quatrième de couverture : “C’est un livre, fais comme il te dit et tu vas voir… ”, on fait apparaître des points, jaunes, rouges et bleus. On les multiplie, on les déplace, on les secoue, ils grossissent, et même, deviennent énormes ! Bref, on joue comme on n’a jamais joué et agi sur un livre. Et ce pouvoir rend fier et heureux. → Dès 2 ans.
  • La bibliothèque idéale de la rédaction Pomme d'ApiPoule rousse, de Lida et Étienne Morel, Père Castor Flammarion (1956).
    Comme elle est belle et grassouillette la poule rousse !” se dit le renard. Ni une ni deux, il la capture et l’emporte. Mais c’est sans compter sur le courage et la ruse de la tourterelle qui, au péril de sa vie, sauvera son amie. Un classique du Père Castor publié dans les années cinquante, qui doit son succès au charme suranné des illustrations, mais aussi aux jolies valeurs qu’il défend. → Dès 3 ans.
  • Ma maman a besoin de moi, de Mildred Pitts Walter, Claude et Denise Millet, Bayard éditions jeunesse, coll. Les Belles Histoires (2001).
    Quel bouleversement dans la vie de Simon, il vient d’avoir une petite sœur. Du coup, il ne sait plus bien où il en est, tiraillé entre l’envie de poursuivre ses activités de toujours, et celle d’aider une maman très prise par ce nouveau bébé. Un album qui porte un regard attentif et tendre sur ce petit qui a du mal à trouver sa place, mais qui finalement se réassurera dans les bras de sa maman. → Dès 3 ans.

La bibliothèque idéale de la rédaction Pomme d'Api

Sylvie Chef de rubrique

“Comment se nourrissent les arbres ?” “Pourquoi il ne faut pas manger ses crottes de nez ?” À ces questions insolites mais cruciales, Sylvie apporte des réponses instructives, dûment testées auprès de ses enfants.

  • Oh non, George ! de Chris Haughton, éditions Thierry Magnier (2012).
    George le chien a promis d’être sage. Mais peut-on lui faire confiance ? Peut-il d’ailleurs lui-même se faire confiance, alors qu’il lui est impossible de résister à la tentation d’un gâteau, d’un chat à courser ou d’un parterre de fleurs à massacrer ? De page en page, le lecteur se régale à répéter le leitmotiv : “Que va faire George ?” immanquablement suivi d’un : “Oh non, George !” → Dès 3 ans. 
  • Le prince tigre, de Chen Jiang Hong, l’École des loisirs (2007).
    Qu’est-ce qui va bien pouvoir apaiser la soif de vengeance d’une mère tigre dont les hommes ont tué les petits ? Et n’est-ce pas folie que de lui envoyer Wen, le tout jeune fils du roi ? Dans la Chine ancienne, un conte de sagesse, véritable ode à l’instinct et à l’amour maternel, servi somptueusement par les images à l’encre d’un véritable peintre. → Dès 6 ans.
  • La bibliothèque idéale de la rédaction Pomme d'ApiChien bleu, de Nadja, l’École des loisirs (1989).
    En cachette de ses parents, et sur les traces d’un mystérieux chien bleu, Charlotte s’aventure dans une inquiétante forêt. Heureusement, Chien bleu veille sur elle. Il accompagnera Charlotte et la ramènera saine et sauve, forte d’une expérience unique et rassurée par l’évidence d’un lien que rien ne saura détruire. Un album à la fois sombre et lumineux qui continue de fasciner les enfants. → Dès 4 ans.
  • Devine combien je t’aime, de Sam McBratney, Anita Jeram, l’école des loisirs (2000).
    Voilà vingt ans bientôt que Grand Lièvre et Petit Lièvre se déclarent leur amour, pour le plusgrand bonheur de tous les papas et les enfants du monde. Certes, le message est simple, mais il est irrésistible et provoque immanquablement chez ses lecteurs l’envie de jouer à leur tour à cette surenchère de déclarations. Il faut dire que les aquarelles d’Anita Jeram n’y sont pas pour rien ! → Dès 3 ans.

La bibliothèque idéale de la rédaction Pomme d'Api

Marie-Pascale chef de rubrique

Elle joue, colle, bricole… toute la journée. Ses ciseaux ne la quittent jamais, et pour ne pas risquer de les égarer, elle les a lestés d’un grelot… un son plus agréable à ses oreilles que celui des portables qu’elle déteste !

  • Le plus grand livre du monde, de Richard Scarry, Gautier-Languereau (1986).
    Qui peut résister à l’envie de manipuler un livre dont le titre est une telle promesse : quarante centimètres de large sur soixante et un centimètres de haut. Qui dit mieux ? Un imagier sur lequel on peut se coucher, pour s’y nicher et vagabonder en détaillant la richesse des propositions du maître américain Richard Scarry. → Dès 3 ans.
  • La bibliothèque idéale de la rédaction Pomme d'ApiBonsoir lune, de Margaret Wise Brown, Clement Hurd, l’École des loisirs (1981).
    Quoi de mieux que cet album américain aux images délicieusement désuètes (la première édition date de 1947), pour accompagner un petit enfant au bord du sommeil ? De page en page, le même petit lapin, installé dans le même lit de la même chambre, s’endort et dit au revoir sous l’œil bienveillant de la lune. Les images sont, elles, subtilement et progressivement modifiées et voilées par la nuit qui s’installe. → Dès 3 ans.
  • L’album d’Adèle, de Claude Ponti, Gallimard Jeunesse (1986).
    Encore un livre grand par sa taille et sa richesse. Un format en largeur cette fois, inventé par Claude Ponti, au tout début de sa carrière d’illustrateur, pour sa fille Adèle. Dans ce drôle d’imagier, on recensera tout un monde de poussins, de chats, de maisons et de personnages qui s’accumulent au fil des pages, s’emmêlent et se bousculent. Tout y est déjà, de ce qui va faire l’univers fantasque et absurde de ce maître de la littérature jeunesse. → Dès 3 ans.

La bibliothèque idéale de la rédaction Pomme d'Api

Olivier, directeur artistique

Les images, les couleurs de Pomme d’Api, c’est son boulot. Quand il lève la tête de son Mac, c’est pour donner son avis sur un ZigZag, peaufiner un bricolage ou monter sur une chaise pour prendre les photos de ce dossier !

  • Grand loup & Petit loup, de Nadine Brun-Cosme, Olivier Tallec, Père Castor Flammarion (2005).
    Alors qu’il vit à l’écart, la solitude d’un grand loup est compromise par un petit loup qui vient, sans façon, s’installer à ses côtés. Petit à petit, imperceptiblement, le grand loup va devoir composer avec l’intrus. Lui céder un bout de couverture ou un fruit. Et quand le petit s’en va sans explication, Grand loup s’inquiète. Toute la gamme subtile des émotions par un grand auteur d’aujourd’hui. → Dès 5 ans.
  • Caca boudin, de Stephanie Blake, l’École des loisirs (2002).
    Petit Lapin n’a qu’une formule à la bouche : “Caca boudin !” Qu’il s’adresse à ses parents ou au loup, c’est pareil. Sauf que le loup, lui, l’avale tout cru… Et se retrouve à répéter lui aussi : “Caca boudin !” Un album d’une franche vitalité que les enfants adorent pour ce petit héros qui leur ressemble : exaspérant parfois, toujours drôle et investi par ses parents d’un amour qui le rend fort. → Dès 3 ans.
  • La bibliothèque idéale de la rédaction Pomme d'ApiOn est les champions ! de Bernard Ciccolini, l’École des loisirs (2005).
    Pauvre Ficelle, Gros Jean le cochon l’a mise au défi, elle et ses amis, de gagner un match de foot contre sa propre équipe. Heureusement, Ficelle a un plan : chaque membre de la petite bande utilisera à bon escient ses spécificités pour gagner. La grenouille sautera, l’âne ruera, la souris se faufilera. Eh oui, pas besoin d’être fort quand on est solidaires et malins ! → Dès 5 ans.
  • Petit-Bleu et Petit-Jaune, de Leo Lionni, l’École des loisirs (1970).
    Toujours copié, jamais égalé, cet ovni né en 1970, parvient à plonger le lecteur dans les affres et s’inquiéter du sort de deux taches de couleurs. Par la magie de la narration et du graphisme, elles deviennent Petit-Bleu et Petit-Jaune, deux amis perdus puis retrouvés, qui s’embrassent, pleurent et s’amusent, pour notre plus grande joie. → Dès 3 ans.

La bibliothèque idéale de la rédaction Pomme d'Api

Sophie, chef de rubrique

C’est sous sa plume volubile que prend vie chaque mois la famille Noé. C’est elle aussi qui sélectionne les manuscrits et accompagne les auteurs des grandes histoires de Pomme d’Api.

  • La reine des bisous, de Kristien Aertssen, l’École des loisirs (2002).
    Parfois les mamans sont tellement occupées qu’elles disent à leur princesse qui réclame leur attention : “Prends mon avion et va trouver la reine des bisous.” Mais cette reine existe-t-elle vraiment ? Comme c’est amusant de découvrir, transposée dans le monde des reines et des princesses, une situation familiale dans laquelle beaucoup se reconnaîtront. → Dès 4 ans.
  • L’ogresse et les sept chevreaux, de Praline Gay-Para, Martine Bourre, Didier Jeunesse (2013). Dans cette version décalée du conte de la chèvre et des sept chevreaux, ce n’estLa bibliothèque idéale de la rédaction Pomme d'Api pas un loup qui s’attaque aux petits, mais une ogresse. C’est de cette figure de mauvaise mère que la gentille et aimante mère chèvre va triompher. Un conte qui remue et qui fait un peu peur, puis qui rassure, brillamment ciselé par la plume de la conteuse Praline Gay-Para. → Dès 4 ans.
  • Tout un monde, d’Antonin Louchard, Katy Couprie, éditions Thierry Magnier (1999).
    C’est un petit livre carré et épais, sans un mot de texte, mais fourmillant de photos et de dessins, tous incroyablement colorés. Un capharnaüm que l’on va découvrir finalement très bien ordonné au fil des pages qui, par associations, s’enchaînent et se répondent, dans un esprit toujours drôle et surprenant. Les petits, eux, adorent, commentent et s’y baladent. À vous de les accompagner. → Dès 3 ans.
  • Les mots de Zaza, de Jacqueline Cohen, Bernadette Després, Bayard éditions jeunesse, coll. Les Belles Histoires (2000). 
    Zaza la souris collectionne et ordonne les mots. Elle les range sous des cloches. Il y a celle pour les mots gentils, celle pour les mots de tous les jours et enfin celle pour les gros mots. C’est cette cloche-là que Zaza adore secouer, au risque de semer une énormepagaille dans la famille. Une histoire truculente sur l’usage des mots par l’auteure des célèbres Tom-Tom et Nana. → Dès 3 ans.

La bibliothèque idéale de la rédaction Pomme d'Api

Laurence, secrétaire générale de rédaction

Un œil rivé sur son dictionnaire, l’autre sur son agenda, Laurence traque les fautes… et les retardataires, car l’imprimeur n’attend pas ! Et pour lutter contre le stress, elle décompresse en pratiquant le yoga.

  • La chasse à l’ours, de Michael Rosen, Helen Oxenbury, l’École des loisirs (1997).
    “Nous allons à la chasse à l’ours, nous allons en prendre un très gros !” Cette incantation, qui traverse tout l’album, résume l’incroyable aventure d’un père et de ses enfants. À travers champs, bois et rivière, dans l’eau et la gadoue, scandé par un texte qui fait la part belle à de réjouissantes onomatopées (splich splach !), un album qui fait battre le cœur et se termine en apothéose. → Dès 3 ans.
  • La bibliothèque idéale de la rédaction Pomme d'ApiBébés Chouettes, de Martin Waddell, Patrick Benson, l’école des loisirs (1993).
    La maman des bébés chouettes Sarah, Rémy et Lou est partie. C’est sûr, elle rentrera bientôt, mais l’inquiétude est là. Surtout pour les aînés, qui doivent en plus rassurer le cadet qui ne sait que répéter en boucle  : “Je veux ma maman !” Un album qui a tout compris des émotions des petits et qui reste le chouchou des crèches et des maternelles, pour accompagner l’épreuve de la séparation. → Dès 3 ans.
  • Max et les Maximonstres, de Maurice Sendak, l’École des loisirs (1963).
    On ne raconte pas Max et les Maximonstres, un des albums cultes de la littérature jeunesse. Sachez seulement qu’on y rencontre Max, un petit garçon frondeur. Sa maman l’a puni. Qu’à cela ne tienne, enfermé entre les quatre murs de sa chambre, Max lâche la bride à ses pulsions et son imagination et s’embarque, toutes voiles dehors, au pays des Maximonstres. À lire absolument. → Dès 4 ans.

La bibliothèque idéale de la rédaction Pomme d'Api

Évelyne, assistante de la rédaction

Du haut de son mètre soixante-seize, rien n’échappe à la bienveillante sagacité d’Évelyne qui réceptionne tous vos messages, comme vos questions pour ZigZag, et se met en quatre pour faciliter la vie de la rédaction.

  • La bibliothèque idéale de la rédaction Pomme d'ApiMireille l’Abeille, d’Antoon Krings, Gallimard jeunesse, collection Giboulées (1999).
    Qui a volé les délicieux pots de miel fabriqués par Mireille, l’héroïne de cet opus qui prend place dans la célèbre série des “drôles de petites bêtes” ? Difficile de résister à ce monde d’insectes humanisés aux couleurs pétantes. → Dès 3 ans.
  • Arc-en-ciel, le plus beau poisson des océans, de Marcus Pfister, éditions Nord-Sud (1992).
    Imaginez un album aux douces couleurs irisées, dont le héros est un petit poisson qui possède des écailles qui brillent pour de vrai, et qu’on peut caresser du bout des doigts ! Très vaniteux, Arc-en-ciel est si fier de sa beauté qu’il n’a aucun ami. Il devra cependant apprendre à partager, en offrant à chaque poisson une de ses écailles. Une jolie morale de partage. → Dès 3 ans.

La bibliothèque idéale de la rédaction Pomme d'Api

Marie, graphiste

Quand elle ne met pas en pages les textes et les illustrations de Pomme d’Api, Marie dessine pour le journal Babar, coud des sacs en sarongs ou des vêtements pour sa petite Marcelle de tout juste un an !

  • La bibliothèque idéale de la rédaction Pomme d'ApiErnest et Célestine ont perdu Siméon, de Gabrielle Vincent, Casterman (1994).
    Célestine a perdu Siméon son doudou, dans la neige. L’ours Ernest a beau lui acheter d’autres peluches, la petite souris demeure inconsolable. Une aventure tendre et douce d’une famille pas comme les autres, pour faire connaissance – si ce n’est déjà fait – avec la grâce, la délicatesse et la justesse des formidables héros de la regrettée Gabrielle Vincent. → Dès 4 ans.
  • Le géant de Zeralda, de Tomi Ungerer, l’école des loisirs (1971).
    Quand la petite Zeralda qui adore cuisiner secourt un géant quasiment mort de faim, elle ne sait pas qu’elle se jette dans la gueule du loup. Pourtant, n’écoutant que sa générosité, elle n’aura de cesse de régaler son géant, bouleversant du même coup leurs deux destinées. Un des chefs-d’œuvre les plus aboutis de l’ogre Ungerer, acéré comme un couteau, délicieux comme une pâtisserie. → Dès 5 ans.
La rédaction de Pomme d’Api, supplément pour les parents, novembre 2013 – Illustrations Robin